Publié le : 29/11/19 4:41 PM
Le jeudi 28 novembre s’est tenu à la salle de conférence de la Direction Générale du Budget (DGB) la 7ème session du Comité de suivi des appuis budgétaires du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D). Cette session était présidée par monsieur Cyrill Edou Alo’o, le directeur général de la DGB.
Il était question au cours de ces assises, d’évaluer, en présence du secrétariat Technique du Comité, les représentants de l’Agence Française de Développement (AFD) et du Stade C2D, les contrôleurs financiers et les payeurs spécialisés auprès des ministères sectoriels bénéficiaires, les sectoriels de la Division de la préparation du budget et les représentants de la Division Informatique, l’état de mise en œuvre des recommandations de la dernière session qui s’est tenue le 4 juillet 2019. 18 recommandations principales avaient alors été formulées par le Comité de suivi des appuis budgétaires du 3è C2D.
Sur les 18 recommandations qui avaient été formulées par le Comité, seuls quelques-unes n’ont pu être mises en œuvre ou sont en cours de réalisation. Il s’agit, à titre d’exemple du respect scrupuleux des délais prescrits par le Manuel de procédures de l’ABS du 3e C2D (10 jours calendaires) pour transmettre les documents de travail et de reporting au Secrétariat Technique. Cette requête n’a pu être mise en œuvre a constaté le Secrétariat Technique du fait de la préparation du budget 2020 et de la clôture du budget 2019 qui a mobilisé l’essentiel des ressources impliquées également dans le suivi de l’ABS. Le Rapport de mise en œuvre évoque également la question du dialogue entre la partie gouvernementale sur la cohérence et la faisabilité des informations en y associant les contrôleurs financiers. Cette recommandation est en cours de réalisation au niveau du MINEDUB (ministère de l’Education de Base) qui souligne un problème de cohérence des informations au niveau déconcentré.
Le ministère de la Santé Publique dans son rapport a indiqué avoir reçu dans le cadre de l’appui budgétaire sectoriel 5 milliards FCFA et affiche un meilleur taux d’exécution (49,15%) contre 9,15% l’année précédente. Ces fonds ont permis la pérennisation des acquis C2D santé et l’appui à la mise en œuvre de la stratégie sectorielle de la Santé 2016 – 2027, avec un accent particulier sur l’Action n°1 « mise en œuvre des interventions curatives chez la mère, le nouveau-né et l’adolescent » du programme de « prise en charge des cas ». En vue d’assurer une exécution efficace de cette allocation, le ministre de la Santé Publique a mis sur pied un comité d’orientation et de pilotage des appuis budgétaires du Contrat de Désendettement et de Développement et de la Banque Mondiale.
Le Ministère de l’Education de Base, administration bénéficiaire de l’ABS a également présenté son rapport. Il s’articulait autour de quatre indicateurs. Le taux d’admission net au primaire fixé à 97%. Cependant les données statistiques sont en ce moment indisponibles. L’objectif du deuxième indicateur « Les salles de classe en dur en ban état du Septentrion et de l’Est », était de construire 400 salles de classe. 418 salles ont été programmées et rendu au mois d’octobre, 108 salles de classe étaient achevées et 212 en cours de construction. Concernant le troisième indicateur « tables et chaises pour les élèves du Septentrion et de l’Est », le Minedub a prévu la fourniture de 30 000 tables bancs dans les écoles primaires publiques. Au 30 octobre, 8 940 tables bancs financés par l’ABS C2D étaient réceptionnées. Les autres seront réceptionnés au fur et à mesure que les salles de classes seront achevées. Le dernier indicateur « la maitrise d’ouvrage communale ». Il s’agit d’élaborer une feuille de route pour l’appui à la maitrise d’ouvrage communale qui d’ailleurs été élaborée par le « cabinet le Vif du sujet ».
Le Bureau de Mise à Niveau des Entreprises (BMN), bénéficiaire de l’Appui budgétaire Sectoriel a fait le point sur l’exécution technique et financière de l’ABS. Le BMN utilise cet appui pour mettre en œuvre le programme n°302 « appui à la relance économique pour l’accélération de la croissance » et en particulier l’action n°2 « appui à la modernisation de l’appareil de production et au développement des filières ». Pour évaluer la performance, le BMN s’appuie sur quatre indicateurs. Le premier indicateur porte sur le nombre de filières de croissance diagnostiquées et accompagnées. Le second le nombre d’acteurs sensibilisés à la mise à niveau (identification), le troisième indicateur fait référence au nombre d’appuis intermédiaires cumulés mis en œuvre dans le secteur agroalimentaire et enfin le nombre de partenariats signés avec le secteur bancaire.