Ministère des Finances du Cameroun

LA DIRECTION GENERALE DU BUDGET

Exécution du budget 2025 : les défis de la DGB

Publié le : 5/02/25 9:25 AM

Centrés sur le respect des délais ; la fluidité et l’appropriation qualitative du progiciel Aigles, ces défis à relever ont été rappelés, le 22 janvier dernier à Yaoundé, par Cyrill Edou Alo’o, au cours d’un atelier de sensibilisation et de vulgarisation sur les innovations de la Loi de Finances et de la Circulaire d’exécution du budget pour le compte de l’exercice 2025.

Bien qu’assez maîtrisée au Cameroun, l’exécution du budgetnécessite tout de même d’être traitée. S’il s’exécutera aussi dans un environnement contraignant, marqué par des foyers de tensions dans les régions en crises, le budget 2025 devra par ailleurs   ajouter à sa liste de contraintes, la budgétisation des élections 2025.  C’est pour lui garantir une exécution qualitative que la Direction Générale du Budget a organisé cette rencontre devenue traditionnelle, à l’effet de rappeler aux personnels des administrations centrales ; les contrôleurs financiers et les responsables intervenant dans la chaîne budgétaire de l’Etat, les principaux leviers sur lesquels repose la qualité de l’exécution.

Pour une action efficace, les responsables de la chaîne PPBS ont été sensibilisés sur : les principales mesures d’implémentation de la politique budgétaire ; les innovations douanières ; les mesures fiscales nouvelles de la loi des finances ainsi que les innovations nécessaires pour une gestion optimale des marchés publics. Un ensemble d’outils pour lesquels, le Directeur Général du Budget exige une maîtrise matérialisée de tous les acteurs de la chaine d’exécution.

Cyrill Edou Alo’o a en effet  souligné  les difficultés rencontrées lors de la clôture des engagements en invitant son auditoire à être méticuleux sur le respect des délais :  «  Je voudrais que ce ne soit pas un rituel, car,  tout le monde peut donner les thèmes de ces assises devenues annuelles ;  mais je voudrais qu’elles nous permettent de faire un saut qualitatif, car la discipline budgétaire dépend du respect du calendrier préétablie . » à tout d’abord souligné le DGB qui n’aura pas manqué de rappeler la difficulté rencontrée lorsqu’ un exercice budgétaire s’agrippe à un autre. « Désormais nous devons prendre en considération que nous allons exécuter le budget dans l’année » précise Cyrill Edou Alo’o.

À en croire le DGB, l’actualisation des connaissances des responsables concernés est une obligation si l’on s’en tient au « travail très exigeant » attendu par le ministre des finances. Il a à cet effet commandé une exécution budgétaire extrêmement fluide. Laquelle passe par la disponibilité de la trésorerie, le recouvrement des recettes non pétrolières et non fiscales : « j’appelle les acteurs à prendre leurs responsabilités. Nous avons déjà atteint le cap de 360 milliards de recettes recouvrées en 2024, il est question d’aller à 600 milliards » a martelé le Directeur Général du Budget.

Une discipline qui permettrait ainsi d’assurer la gestion efficace d’une enveloppe   placée sous le signe d’un budget d’impulsion économique de 7 317,7 milliards en recettes et en dépenses.