Ministère des Finances du Cameroun

LA DIRECTION GENERALE DU BUDGET

Conférence annuelle 2025 du Ministère des finances :  Louis Paul Motaze rappelle la   feuille de route de la gouvernance économique et financière à ses collaborateurs

Publié le : 5/02/25 9:30 AM

Avec pour axes essentiels l’intensification des réformes structurelles, une meilleure intégration économique ainsi qu’une gestion transparente et efficace des ressources publiques, elle a fait l’objet d’une attention particulière au cours du discours prononcé par le ministre des finances. C’était au cours de la Conférence annuelle des services centraux, déconcentrés et extérieurs de son département ministériel, ayant eu lieu le 31 janvier 2025, à Yaoundé.

« Le progrès de notre nation repose sur notre capacité à gérer nos ressources avec efficacité, transparence et responsabilité », déclarait le Président de la République dans l’un de ses récents discours à la nation. Une interpellation qui va en droite ligne des exigences induites par la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND30), dans le processus de gestion qualitative des finances publiques.

C’est dans le souci d’impliquer davantage ses collaborateurs dans ce devoir patriotique, que le Ministre des Finances a validé l’organisation de ces assises sous le thème : « Maitrise et internalisation des réformes au sein du Ministère des Finances ». Il était question ici, d’arrimer les acteurs intervenant dans la gestion des finances publiques, et l’implémentation des différentes réformes, amplifiées par les grandes orientations récemment définies lors du Sommet Extraordinaire des Chefs d’État de la CEMAC, le 16 décembre 2024.

 En effet, le Minfi  a engagé et poursuivi des initiatives ciblant des axes spécifiques avec des objectifs précis , dont  la poursuite de la modernisation des administrations et des politiques fiscales ; l’établissement d’un système contractualisé et transparent de gouvernance financière locale ; le déploiement des dispositions juridiques, financières et budgétaires relatives aux risques climatiques et à l’égalité de genre,  ainsi que l’amélioration de l’efficacité du cadre institutionnel de mise en œuvre, de suivi  et d’évaluation du plan de réformes de la gestion des finances publiques,  tout en renforçant les capacités du personnel dédié.

Un ensemble de défis dont l’appropriation passe par des échanges, le partage des visions et pratiques enrichissantes, toute en tenant compte des contrariétés et autres désagréments d’ordre essentiellement opérationnels : « Nous devons chacun être cet homme qui porte le changement.  Ensuite, il nous incombe la responsabilité d’être instrumentalement capables de mettre en œuvre les réformes que nous engageons, faute de quoi lesdites réformes sont vouées à l’échec » a expliqué Louis Paul Motaze, qui n’a pas manqué d’insister sur le rôle crucial occupé par la communication dans ce processus : «    nous devons faire savoir ce que nous faisons mais pour faire savoir, nous devons savoir ce que nous faisons. Nous devons en effet, éclairer l’opinion sur les zones obscures, lever les équivoques, rassurer nos interlocuteurs sur les options prises et être les apôtres de nos réformes. Car en effet la communication avec les citoyens crée la crédibilité et la confiance par ces temps où les réseaux sociaux font et défont l’information ».

Plusieurs exposés ont ainsi été présentés avec une emphase sur les reformes des différentes Directions à l’instar de la mise en service depuis le 1er janvier 2025, de l’Application Informatique de Gestion Logique des Effectifs et de la Solde(AIGLES). En clair, il est question pour le Ministère des Finances,  de matérialiser  une  vision, qui viendra faire  de  la comptabilité publique un modèle de transparence, de la gestion de la solde,  une référence en efficacité, tout en permettant à  la fiscalité locale  de devenir un pilier du développement inclusif.

Pour rappel, le Ministre des finances a fait de la sensibilisation son cheval de bataille, tel que le témoigne la tenue, le 22 janvier dernier, de la conférence présidée au nom du Ministre, par Cyrill Edou Alo’o, le Directeur Général du Budget.