Ministère des Finances du Cameroun

LA DIRECTION GENERALE DU BUDGET

Audit de la dette flottante de l’Etat : le Ministère des Finances invite les prestataires à confirmer leurs requêtes au plus tard le 18 novembre 2022

Dans le cadre de l’opération d’audit de la dette flottante de l’Etat et de ses démembrements sur la période allant du 1er janvier 2000 au 31 décembre 2019, les prestataires ayant déposé les dossiers pour réclamer des créances sur l’Etat et ses démembrements, doivent absolument se rendre au MINFI/DGB, confirmer leurs requêtes au plus tard le 18 novembre 2022 à 15h, faute de quoi, les dossiers seront considérés et déclarés définitivement rejetés.

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CREANCES A CONFIRMER...

COMMINIQUE FR (1)

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CREANCES A CONFIRMER...

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Consultez les journaux de programmation des marchés mis à jour au 30 juin 2022

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JOURNAL DE PROGRAMMATION DES MARCHES DE LA REGION DE L'ADAMAOUA, MISE A JOUR AU 30 JUIN 202211-11-2022 DownloadPreview
JOURNAL DE PROGRAMMATION DES MARCHES DE LA REGION DE L'EST, MISE A JOUR AU 30 juin 202211-11-2022 DownloadPreview
JOURNAL DE PROGRAMMATION DES MARCHES DE LA REGION DE L'EXTREME NORD, MISE A JOUR AU 30 JUIN 202211-11-2022 DownloadPreview
JOURNAL DE PROGRAMMATION DES MARCHES DE LA REGION DE L'OUEST, MISE A JOUR AU 30 JUIN 202211-11-2022 DownloadPreview
JOURNAL DE PROGRAMMATION DES MARCHES DE LA REGION DU CENTRE, MISE A JOUR AU 30 JUIN 202211-11-2022 DownloadPreview
JOURNAL DE PROGRAMMATION DES MARCHES DE LA REGION DU LITTORAL, MISE A JOUR AU 30 JUIN 202211-11-2022 DownloadPreview
JOURNAL DE PROGRAMMATION DES MARCHES DE LA REGION DU NORD, MISE A JOUR AU 30 JUIN 202211-11-2022 DownloadPreview
JOURNAL DE PROGRAMMATION DES MARCHES DE LA REGION DU NORD OUEST, MISE A JOUR AU 30 JUIN 202211-11-2022 DownloadPreview
JOURNAL DE PROGRAMMATION DES MARCHES DE LA REGION DU SUD, MISE A JOUR AU 30 JUIN 202211-11-2022 DownloadPreview
JOURNAL DE PROGRAMMATION DES MARCHES DE LA REGION DU SUD OUEST, MISE A JOUR AU 30 JUIN 202211-11-2022 DownloadPreview
JOURNAL DE PROGRAMMATION DES MARCHES DES DEPARTEMENTS MINISTERIELS, MISE A JOUR AU 30 JUIN 202211-11-2022 DownloadPreview
JOURNAL DE PROGRAMMATION DES MARCHES DES ETABLISSEMENTS PUBLICS, MISE A JOUR AU 30 JUIN 202211-11-2022 DownloadPreview
JOURNAL DE PROGRAMMATION DES MARCHES DES PROJETS PROGRAMMES, MISE A JOUR AU 30 JUIN 202211-11-2022 DownloadPreview
Statistiques de synthèse au 30 juin 202211-11-2022 DownloadPreview

Renforcement des capacités des responsables de la DGB sur les modalités d’opérationnalisation de la Nouvelle Nomenclature Budgétaire

En cours d’implémentation au Cameroun, la Nomenclature Budgétaire de l’État (NBE) fait partie du vaste chantier d’internalisation des directives CEMAC de décembre 2011, relatives au cadre harmonisé de gestion des finances publiques. Mais c’est le décret n°2019/3187/PM du 9 septembre2019, qui fixe le cadre de sa présentation.  Son utilité se perçoit à travers la facilitation des analyses des recettes et dépenses publiques ; l’appréciation du degré de responsabilisation des gestionnaires des services publics ; le renforcement de la transparence budgétaire et la contribution à la mise en place d’un système de mesure de la performance

C’est donc à l’effet de permettre aux responsables gestionnaires des dossiers d’acquérir des outils adéquats et efficaces sur les innovations de la nouvelle Nomenclature Budgétaire de l’État (NBE) et en saisir les implications, que le top management de la Direction Générale du Budget du Ministère des Finances a tenu à poursuivre en sa quatrième phase, le calendrier de renforcement des capacités de ses responsables et cadres pendant trois jours.  

  Partant des généralités, les modules sur lesquels les participants ont échangé avec les experts portaient sur : la Codification des opérations budgétaires selon les différentes classifications administrative, programmatique, fonctionnelle, économique et additionnelle. Il en est sorti que les différentes classifications sont fonction des principes même de la NBE et de son utilité. Et pour mieux en cerner les contours, il faut se référer au décret n°2019/3187/PM du 09 septembre 2019 fixant le cadre général de présentation de la Nomenclature Budgétaire de l’État. L’art 2 al 2 dudit décret définit la Nomenclature comme « l’instrument qui, en classant les recettes et les dépenses de l’État dans un ordre logique, cohérent et clair, permet l’élaboration, l’exécution et le contrôle de l’exécution du budget général, des budgets annexes et des comptes spéciaux du Trésor, ainsi que la mise à la disposition des autorités d’une information fiable, facilitant l’analyse et la prise de décision ». La NBE est donc une grille de classification des crédits budgétaires par rubriques.

Ses principes portent sur :

-L’homogénéité : concourir à l’appréciation d’un phénomène unique (traiter d’un sujet spécifique, être spécialisée à un métier, une matière, une activité ; ne peut traiter de sujets de natures différentes ;

-L’exhaustivité : regorger tous les éléments susceptibles d’intégrer la rubrique (appréhender toutes les variantes possibles à l’intérieur des classifications des opérations budgétaires du domaine d’intervention de la nomenclature. Le cas échéant les modifications doivent se faire à la marge et être encadrées ;

-L’indépendante : éviter les interférences des codifications dans les différentes rubriques

-La convergence : se rapprocher des normes internationales et régionales (FMI, CEMAC, ONU…)

-La stabilité qui garantit la permanence dans la durée (ne change pas d’un exercice à l’autre /extension à la marge)

-La formalisation : les règles d’utilisation doivent être documentées afin d’asseoir, d’harmoniser la méthodologie de classification et de codification (manuel d’utilisateur, guide méthodologique, cahier de charge).

Concernant les principales innovations du décret de 2019

Il faut noter que jusqu’à ce jour, c’est le décret n°2003/011/PM du 9 janvier 2003 portant NBE qui est en vigueur malgré des évolutions intégrées dans la pratique et non formalisées. Mais l’implémentation du décret du 09 septembre 2019 devrait permettre l’avènement d’un certain nombre d’innovations à savoir :

-L’institutionnalisation de la segmentation programmatique dans la NBE avec la codification du programme de l’action ;

-La disparition de certains chapitres de la NBE de 2003 ne correspondant ni à un ministère ni à une institution conformément à la notion de Section définie en 2019 ;

-La refonte de la conception de la classification fonctionnelle avec l’abandon du Secteur qui constitue un regroupement d’administrations selon les missions assignées pour la Division qui, par contre, regroupe les opérations budgétaires par finalités socio-économiques ;

-La disparition de la fonction de dépenses non-réparties (provision budgétaire) conformément au principe de spécialisation des crédits budgétaires fixés par le RFE-AEP et aux nouvelles fonctions ;

-Un réaménagement de la classification économique avec désormais, la distinction des catégories de recettes (Titre) en sus de leur nature économique ainsi que par une véritable scission entre les notions de recettes/dépenses budgétaires et de ressources/charges de trésorerie ;

-La restructuration des natures économiques dédiées à l’investissement à l’instar des études et des transferts en capital qui sont désormais des dépenses de fonctionnement ;

-La possibilité de disposer de classification par source de financement ou par bénéficiaire. Cependant, bien que toutes ces innovations doivent être prises en compte, il demeure une autre exigence : Que l’on soit dans une logique de budgétisation axée sur les résultats ou classique, la nomenclature budgétaire a des fondamentaux qui la caractérisent indépendamment du type de budget et qui méritent d’être internalisés.

Exécution du budget 2023 : Les manuels de référence passés en revue

C’était au cours d’un atelier que présidait le Chef de Division du Contrôle Budgétaire, de l’Audit et de la Qualité de la Dépense, Mme Augusta N. A. épse Tabenyang,  du 24 au 28 octobre 2022 à Douala. 

Grace à la signature de l’ordonnance N°2021/026 du 16 décembre 2021, portant loi des finances, le Cameroun  a connu un ajustement budgétaire qui a fait passer son budget général à 5 977,70 milliards FCFA en crédit de paiement et  6 045,14 milliards  FCFA en autorisation d’engagement. Ce qui lui a permis de maitriser jusqu’ici,  l’exécution  de son budget en 2022, ce, malgré un contexte économique marqué par la hausse des coûts mondiaux du pétrole, la réduction des appuis budgétaires attendus de certains partenaires au développement, celle des recettes douanières et l’accroissement des charges salariales au cours du premier semestre. C’est dans l’optique de poser des balises favorables, à une exécution encore plus maitrisée lors du prochain exercice, que le Ministère des Finances (MINFI), à  travers la Direction Générale du Budget,  a organisé l’Atelier de relecture et de pré-validation des manuels de référence pour l’exécution du budget 2023.

S’inscrivant en droite ligne  avec  la réforme du format de la circulaire en 2019, cet atelier  tenu en présence des responsables des services du Premier Ministre, visait non seulement,  à identifier  toutes les problématiques liées à l’exécution du budget  mais également,  à recenser les contributions de toutes les administrations concernées.

De manière concrète,  il était question de passer en revue chaque point et chaque fiche  des dispositions des manuels de l’Etat et des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD), tout en y  apportant  les correctifs nécessaires, le cas échéant avant de les valider par la suite.

En effet, selon une étude présentée en 2021,  par Guy Raymond Nkou, sous-directeur de la préparation du budget d’investissement au Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Administration du Territoire (MINEPAT), l’exécution du budget est affectée par des contraintes dont la liste non exhaustive comprend,  l’étroitesse de l’assiette fiscale, le poids considérable du secteur informel dans l’économie, la fraude et l’invasion fiscale, la prise en charge de la masse salariale et celle de certaines dépenses urgentes dont la couverture budgétaire est insuffisante.

En tenant compte des constantes mutations que connait la réglementation, les participants se sont assurés  de l’implémentation de ces dernières  dans les manuels de références en termes de procédures. Au cours de la relecture des manuels et des échanges qui en ont résulté, certaines recommandations ont été formulées, notamment, la  lecture croisée des textes qui encadrent l’exécution du budget de l’Etat et des autres entités publiques afin d’éviter les conflits de textes. Sous la supervision générale du Directeur Général du Budget, Cyrill Edou Alo’o, ces travaux se sont achevés par l’adoption des manuels qui seront  transmis à la hiérarchie pour validation

L’AFD et le MINFI évaluent la performance des Appuis Budgétaires Sectoriels (ABS) pour le triennat 2020-2022

Un atelier d’évaluation de l’exécution des dépenses et de validation du document de performance des Appuis Budgétaires Sectoriels (ABS) pour la 3ème génération du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) au titre du triennat 2020-2022 s’est ouvert ce lundi, 31 Octobre 2022, à l’hôtel la Falaise à Yaoundé.

Rendu à deux mois de la fin de l’exercice budgétaire 2022, il était important de marquer un temps d’arrêt à l’effet de s’assurer que les activités programmées en début d’exercice ont été mises en œuvre, que les crédits alloués ont été consommés et que les performances projetées sont en voie d’être atteintes et d’annoncer  en définitive par les administrations bénéficiaires, leur note budgétaire de l’exercice 2023.

M. BEKONO BEKONO Marc Désiré, Chef de Cellule du Suivi de la Mise en Œuvre du Partenariat en Matière des Réformes, Président de séance. 

Avant d’aller sur les résultats de l’année en cours, il est important de rappeler que les Appuis Budgétaires Sectoriels (ABS) visent en priorité les secteurs sociaux (éducation et santé) et le relèvement des indicateurs des régions les plus fragiles du Cameroun (l’Adamaoua, l’Extrême Nord, le Nord et l’Est). A cet effet, les ministères sectoriels chargés de la mise en œuvre sont : le Ministère de la Santé (MINSANTE), le Ministère de l’Education de base (MINEDUB), le Ministère de l’économie et de la planification (MINEPAT) à travers le programme Filets Sociaux et la coordination pilotée par le Ministère des Finances (MINFI).

S’agissant du secteur de la santé, les appuis budgétaires ciblent principalement trois programmes budgétaires du Cadre stratégique de performance du MINSANTE à savoir : le programme de « promotion de la santé et nutrition », le programme « gouvernance et pilotage stratégique du système de santé » et le programme « prise en charge des cas » pour une enveloppe globale d’un montant de 21,8 milliards dont 9,45 milliards pour l’exercice en cours (2022). En termes de performance, de 2015 à juin 2022, il ressort que 524 formations sanitaires ont été accréditées et contractualisées dans 52 Districts de santé sur les 57 que compte l’ensemble des trois régions septentrionales du pays. De plus, 113 formations sanitaires dans les 15 Districts de santé du Nord et 209 formations sanitaires dans 27 Districts de santé sur les 32 de l’Extrême-Nord, pour un taux d’accréditation dans l’ensemble de 60%.

En ce qui concerne le secteur de l’Education, dans le cadre du triennat 2020-2022, le Ministère de l’Education de base à reçu au titre de l’exercice 2022, la notification d’un Appui Budgétaire Sectoriel (ABS) d’un montant de 07 milliards 604 millions 949 mille 787, dont 5 milliards 335 millions 300 mille en investissement et 2 milliards 269 millions 649 mille 787 en fonctionnement. Il ressort de l’évaluation que sur les 509 projets programmés, 382 ont été attribués, soit un taux d’attribution de 75% au 30 septembre 2022. Le taux d’exécution physique quant à lui est de 40%. Ces résultats ont fortement été influencés par « le lancement laborieux de l’exécution du budget et la difficile météorologie dans les régions septentrionales ».

Quant au Projet Filets Sociaux, il a bénéficié d’un Appui Budgétaire Sectoriel (ABS) du 3ème C2D de l’ordre de 4,5 milliards 2022. En termes d’impact, à date, 20 000 ménages ont bénéficié  du Programme de Transfert Monétaires Ordinaires (TMO) ; 14 000 ménages bénéficiaires du Programme de Transferts Monétaires d’Urgence (TMU) et 4 000 ménages bénéficiaires du Programme de Transferts Monétaires en échange de travaux à Haute intensité de Main d’œuvre (THIMO).

S’agissant de la supervision et la coordination de l’opération, les activités ont porté sur : le renforcement des capacités du Comité de suivi des ABS, la sensibilisation des acteurs de la chaîne de dépense du MINSANTE, du MINEDUB et du PFS ainsi que l’appropriation des résultats des premiers rapports d’audits de l’ABS 3ème C2D (2017-2019) et l’évaluation à mi-parcours de l’ABS 3ème C2D (2020-2022).

Bien que relevant un point d’attention portant sur la consommation relativement faible des crédits notamment pour les projets du Ministère de l’éducation de base et le renseignement des indicateurs pour le secteur santé, la représentante de l’Agence Française de Développement (AFD), Mme Chrystelle TAPOUH  note avec satisfaction la « volonté du Gouvernement à poursuivre la mise en œuvre des politiques publiques conjointement engagées dans le cadre du C2D ».

DREF/DPB/COM

Dialogue MINFI/Société Civile : Penser ensemble pour améliorer la gestion des finances publiques

Au cours du Premier Forum d’échanges d’informations entre le Ministère des Finances et les Organisations de la Société Civile (OSC), les échanges se sont déroulés autour de quatre thématiques clés sur la vie budgétaire de l’Etat. Face à une administration ouverte aux propositions et observations, les acteurs de la Société Civile ont exprimé en toute liberté et dans un esprit républicain, leur point de vue sur les mécanismes de la vie budgétaire au Cameroun. Un débat d’idées constructif qui a découlé sur des recommandations concrètes dans l’optique d’une part de l’implication plus accrue de la Société Civile dans les différentes instances du processus budgétaire et d’autre de l’optimisation de la gestion des finances publiques.

Participation citoyenne, préparation et suivi du budget de l’Etat du Cameroun dans un contexte de crise multidimensionnelle

En matière de participation citoyenne dans le processus d’élaboration du budget, le panel qui était constitué des acteurs de la Société Civile et des représentants de l’administration a reconnu à l’unanimité les progrès réalisés ces dernières années pour une implication pointues de la Société Civile dans le processus budgétaire. A titre d’illustration, on peut citer : le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB), le Comité Interministériel d’Examen de Programmes (CIEP), le Comité de Pilotage de la Plateforme de Dialogue sur les Finances Publiques,  les Conférences Elargies de Programmation de Budgétisation et de Performance Associée (CEPB – PA), le Groupe de Travail sur la production et la vulgarisation du Budget Citoyen pour ne citer que ces exemples. Toutefois, relèvent les OSC, « le  problème  n’est plus  tellement celui de la présence de la société civile au sein des cadres de dialogue sur toute la chaîne du processus budgétaire, mais celui de la prise en compte des analyses et des propositions de la Société Civile en vue d’assurer le bien-être des citoyens au Cameroun ». Mme BOUMSONG Sophie, Chef de Division de la réforme budgétaire au Ministère des Finances (MINFI), présente sur le panel de renchérir « nous sommes dans une dynamique d’apprentissage continue et d’ouverture graduelle face aux attentes de la Société Civile ».

Mobilisation des ressources domestiques en vue de la relance économique post-crise au Cameroun : Enjeux et défis pour le bien-être des citoyens

Sur la question de la mobilisation des ressources domestiques en vue de la relance économique, la Société Civile et les représentants du Gouvernant (DGI, DGD) au panel partagent le même avis : la faible pression fiscale et la fuite des capitaux illicites ne favorisent pas une mobilisation de ressources domestiques optimale. Face à cet enjeu, les deux parties sont favorables pour une optimisation fiscale qui prend en compte les réalités économiques et politiques du Cameroun. « Nous allons atteindre un niveau d’optimisation fiscal élevé quand les populations seront satisfaites des prestations sociales de l’Etat. Le Gouvernement est conscient des enjeux sur l’accroissement de l’assiette fiscale. Nous sommes sur cette dynamique en tenant compte du niveau de vie des populations », rassure le représentant de la DGI présent sur le panel.  

Endettement public et bien-être des citoyens : analyses de la dette au Cameroun entre 2006-2022 à la lumière des projets de construction et d’entretien des barrages hydro-électriques

Au sujet de la dette publique, bien que reconnaissant sa viabilité, la Société Civile attire l’attention du Gouvernement sur la qualité de l’endettement au regard des investissements, objets dudit endettement, qui tardent à être finalisés dans les délais impartis. Le Gouvernement représenté sur ce panel par le MINEPAT et la CAA, n’a pas manqué de préciser les modalités et les critères de financement des projets par la dette. Il ressort de ces échanges que le Comité de la dette, donne son quitus sur les projets ayant acquis le visa de maturité et donc économiquement, socialement, environnemental viables. Dans cette logique, précise-le représentant de la Caisse Autonome d’Amortissement (CAA) « il n’est pas possible de financer tout le développement d’un pays par la dette. Il existe des mécanismes alternatifs à l’instar du budget d’investissement public et les Partenariats Publics dont notre pays fait opportunément recourt en fonction de la nature des projets d’investissements ».

Quelle efficacité de mesures préférentielles d’attribution des marchés publics pour le bien-être des citoyens affectés par des crises multidimensionnelles

En ce qui concerne les marchés publics, il était principalement question d’échanger sur les mesures préférentielles d’attribution. A cet effet, si la Société Civile a salué les dispositions du code des marchés publics qui est assez inclusif ; mais elle regrette néanmoins une application partielle de toutes les dispositions du présent code. Le représentant de l’administration (MINMAP) sur le panel a expliqué en détails la philosophie d’attribution des marchés publics qui est basée sur la compétitivité des offres. Face aux conflits récurrents dans le cadre des passations des marchés, la Société Civile milite pour la « création d’un médiateur national pour arbitrer, traiter les plaintes et résoudre les conflits concernant les marchés publics résultant de tous les projets d’investissement au Cameroun ».

A l’issus de ces échanges d’informations constructifs, les deux parties vont dresser un relevé des recommandations pour la haute attention des décideurs.

DREF/CCCB/COM

Forum d’échanges MINFI / Société Civile : “Un nouveau pas dans la participation citoyenne”

La première édition du Forum d’échanges entre le Ministère des Finances (MINFI) et les Organisations de la Société Civile (OSC) s’est ouverte ce 27 Octobre 2022 au Mont Fébé Hôtel sur le thème « Réforme de la gestion des Finances publiques et bien-être des citoyens dans un contexte de crises multidimensionnelles ».

La cérémonie d’ouverture était présidée par le Directeur Général du Budget (DGB), M. Cyrill EDOU ALO’O, représentant du Ministre des Finances (MINFI). Dans son propos introductif, le Directeur Général du Budget a rappelé le contexte de la tenue de ce forum d’informations et d’échanges entre le MINFI et les OSC. « Il convient de rappeler que la génération des réformes que nous menons aujourd’hui prennent leur source de la loi portant régime financier de l’Etat adoptée en décembre 2007. Cette loi pose les bases d’une gestion des finances transparentes », a-t-il martelé. Par conséquent, « la tenue de ce forum est un nouveau pas dans le vaste chantier de la participation citoyenne de la Cité. Il vise d’une part à jeter les bases d’un dialogue structuré entre les organisations de la société civile et le Gouvernement représenté par le Ministère des finances, et d’autre part, à renforcer les capacités des organisations de la société civile afin d’optimiser les interventions en matière de Gestion des finances publiques », a renchérit le Représentant du Ministre des Finances.

La cérémonie d’ouverture a également été marquée par la présentation de Mme ANDELA, Présidente du Groupe de référence de la Société Civile pour la Transparence de Finances Publiques, sur le « Citizen Lenses Report 2022 ». Une étude élaborée par les plateformes de la Société Civile et considérée comme les « lunettes » des OSC sur le processus d’élaboration et de suivi du budget de l’Etat. Ce travail est articulé autour de quatre thématiques à savoir : Participation citoyenne, préparation et suivi du budget de l’Etat du Cameroun dans un contexte de crise multidimensionnelle ; Mobilisation des ressources domestiques en vue de la relance économique post-crise au Cameroun : enjeux et défis pour le bien-être des citoyens ; Endettement public et bien-être des citoyens : analyse de la dette du Cameroun entre 2006-2022 à la lumière des projets de construction et d’entretien des barrages  hydroélectriques et Marché public : quelle efficacité des mesures préférentielles d’attribution des marchés publics pour le bien-être des citoyens affectés par des crises multidimensionnelles. A l’issus de cette évaluation, le « Citizen Lenses Report 2022 » formule 09 demandes essentielles pour une réforme de la gestion des finances publiques.

La cérémonie d’ouverture s’est soldée par une visite des stands des Organisations de la Société Civile (OSC) qui vont exposer pendant les deux jours du Forum, leurs différents travaux.

DREF/CCCB/COM

Gestion des Finances Publiques : le Ministère des Finances ouvre les concertations avec les Organisations de la Société Civile

Le Ministère des Finances (MINFI) et les organisations de la société civile (OSC) intervenant dans le champ des finances publiques organisent les 27 et 28 Octobre 2022 au Mont FEBE HOTEL, la première édition du forum d’échange et d’informations entre le Minfi et la société civile sur le thème « Réforme de la gestion des Finances publiques et bien-être des citoyens dans un contexte de crises multidimensionnelles ».

La présente concertation entre dans la politique d’ouverture et inclusive du Ministère des Finances en matière de gestion des Finances Publiques. Cette importante rencontre vise d’une manière générale à « apporter un appui à l’amélioration de la Gestion des finances publiques ». De manière spécifique, il est envisagé de : « Renforcer la participation citoyenne à l‘amélioration des interventions de la société civile ; Contribuer à la construction du dialogue  MINFI /société civile et de définir les conditions pour l’amélioration des interventions de la SC et de leur impact ».

Afin d’atteindre les présents objectifs, le Forum sera articulé autour de quatre axes thématiques majeurs : (1) Participation citoyenne, préparation et suivi du budget de l’Etat du Cameroun dans un contexte de crise multidimensionnelle, (2) Mobilisation des ressources domestiques en vue de la relance économique post-crise au Cameroun : enjeux et défis pour le bien-être des citoyens, (3) Endettement public et bien-être des citoyens : analyse de la dette du Cameroun entre 2006-2022 à la lumière des projets de construction et d’entretien des barrages  hydroélectriques, (4) Marché public : quelle efficacité des mesures préférentielles d’attribution des marchés publics pour le bien-être des citoyens affectés par des crises multidimensionnelles.

Pour nourrir les échanges, au-delà des exposés thématiques par les experts, la Société civile a produit un rapport sur l’Etat de la gestion des Finances Publiques au Cameroun dénommé « Citizen Lenses Report » assortis des demandes essentielles qui seront présentées à l’occasion au Ministre des Finances.

Le présent Forum s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Global de Réformes de la Gestion des Finances Publiques actualisé (PGRGFP) 2022-2023. Ledit plan prévoit dans son axe 5, d’organiser la mise en place des conditions favorisant le soutien des organisations de la société civile à la réalisation des objectifs de bonne gouvernance, d’efficacité et d’efficience des politiques budgétaires.

Dans cette dynamique, il  faut noter que le Ministère des Finances travaille déjà avec la société civile dans l’élaboration et la vulgarisation du budget citoyen, à l’élaboration du budget de l’Etat et dans l’évaluation de la transparence du système de gestion des finances publiques du Cameroun. Une démarche qui va en droite ligne avec les dispositions de la  loi 2018/011 du 11 juillet 2018 portant Code de transparence & et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques au Cameroun.

DREF/CCCB/COM

Le Minfi et le Minddevel fixent les orientations de la politique budgétaire au niveau local pour l’exercice 2023

Le 6 octobre 2022, le Ministre des Finances et son homologue de la Décentralisation et du Développement Local ont signé une circulaire conjointe relative à la préparation des budgets des collectivités territoriales décentralisées pour l’exercice 2023.

Consultez la circulaire conjointe

Lettre Circulaire co...

Cette circulaire, adressée aux présidents des conseils régionaux, aux présidents des conseils exécutifs régionaux, aux maires de ville, aux maires des communes d’arrondissement et maires de communes, fixe les orientations de la politique budgétaire au niveau local, ainsi que les dispositions pratiques pour la préparation des budgets des collectivités territoriales décentralisées.

Les Comptables-Matières formés au déploiement de l’application GEPSOFT 2.0

C’est dans l’optique d’alimenter le bilan d’ouverture de la Comptabilité Patrimoniale de l’Etat exigible  depuis le 1er janvier 2022, conformément aux prescriptions de la loi n° 2018/012 du 11 juillet 2018 portant Régime Financier de l’Etat et des autres Entités Publiques, que le déploiement du module « INVENTAIRE » du Système de Gestion de la Comptabilité des Matières (GEPSOFT 2.0) s’est effectué dans certaines administrations,  sous la coordination de la Direction Nationale de la Comptabilité des Matière s(DNCM), du Centre National de Développement de l’Informatique du MINFI (CENADI), la Division des Systèmes de l’Information du MINFI (DSI)  .

A cet effet, il s’est imposée la nécessité de former les Comptables-Matières  à la parfaite  maîtrise de l’utilisation de l’application GEPSOFT 2.0, qui leur permettra dorénavant de tenir la Comptabilité des Matières dans le nouveau système d’information, qui sera intégré et partagé. 170 Comptables- Matières  venant du Ministère du Tourisme et des Loisirs, du Ministère des Transports, du Ministère de l’Eau et de l’Energie, du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille, du Ministère des Travaux publics, du Ministère des Arts et de la Culture ont donc été choisis pour suivre la formation. Une formation organisée par le Ministère des Finances et qui s’inscrit dans le cadre de la Réforme des Finances Publiques, de la Réforme comptable et plus spécifiquement de la Réforme de la Comptabilité-Matières.

 Elle intervient par ailleurs à la suite d’un  test concluant  effectué au cours de l’exercice 2021 lors d’une mission d’inventaire des biens mobiliers des services centraux et déconcentrés des sites pilotes sus-mentionnés,  et au cours duquel les données recensées ont été traitées dans l’application  GEPSOFT, alors en cours d’expérimentation.  Le but est ici de permettre aux administrations d’actualiser en temps opportun leurs inventaires, et de poursuivre l’implémentation de la nouvelle Comptabilités des Matières. Pour ce faire, Chaque Comptable-Matière devrait maîtriser la classification et la codification des biens, la saisie des fiches d’inventaire, la consultation et la consolidation des données.

A titre de rappel, la formation qui a commencé le 03 octobre 2022 s’étendra sur toute la semaine  avec objectif spécifique le déploiement du module « Inventaires » du Système de Gestion de la Comptabilité des Matières « » dans chaque site pilote.