Publié le : 20/01/25 9:21 AM
Elles ont été données par le Chef de Division de l’Audit, du Contrôle Budgétaire et de la Dépense, Augusta NJOCK ARREY épse TABENYANG, au cours, de l’exposé présenté lors de la cérémonie du lancement du budget de l’exercice 2025 à Buea.
L’exécution qualitative du budget 2025, exige des différents acteurs, une discipline basée sur le respect des dispositions législatives et réglementaires. C’est dans l’optique de les arrimer aux canaux prévus par cette loi de finances, que la Direction Générale du Budget a présenté à travers la DCOB, cet exposé sous le thème « les mesures principales de l’implémentation de la politique budgétaire au titre de l’exercice 2025 ».
Il s’agissait de vulgariser la politique budgétaire, laquelle vise à consolider davantage les finances publiques en cohérence avec le Programme économique et financier conclu avec le Fonds Mondial International, tout en poursuivant la mise en œuvre des objectifs prioritaires de la Stratégie Nationale de Développement 2020-2030(SND30). Spécifiquement, en matière de recettes, augmenter progressivement le niveau de mobilisation des recettes internes non pétrolières, à travers la mise en place des mesures fiscales, douanières et financières nouvelles. Sur le registre des dépenses, maîtriser les dépenses de fonctionnement et augmenter de façon substantielle les dépenses d’investissement, afin de soutenir la mise en œuvre de la SND30, maitriser la gestion des dépenses de personnels, à travers la mise en service du nouveau Système Intégré de Gestion Logique des Effectifs de la Solde (AIGLES).
A la lumière de l’exposé, il s’agit de faire émerger la cohérence entre le rythme des dépenses et la collecte des recettes ; organiser le travail de sorte à intégrer la planification et l’anticipation des dépenses, le respect des délais et le respect du calendrier budgétaire, la limitation du recours aux procédures dérogatoires ; la restriction des dépenses imprévues et le respect des budgets alloués ; le respect des lois et règlementation en vigueur.
Le respect de certaines mesures prescrites devrait alors garantir une exécution encourageante du budget, à savoir : l’optimisation de la gestion des mesures non fiscales à travers l’harmonisation des textes relatifs à l’émission et au recouvrement des recettes non fiscales ; la planification des dépenses qui se traduit par l’actualisation des plans d’engagement sectoriels trimestriellement au niveau de chaque chef de département ministériel ou institution ; la rationalisation des dépenses de personnels qui doit s’opérationnaliser dans la prise en charge salariale qui est assurée par la structure d’accueil ; le déblocage des fonds qui stipule que toute décision de déblocage de fonds doit indiquer les noms du billeteur, du gestionnaire et revêtir la mention d’apurement ; la gestion des projets financés par les transferts et subventions qui impose par exemple que le visa budgétaire est apposé sur les projets de décision de mise à disposition des transferts/ subventions par le CF placé auprès du ministère transférant ; entre autres.
Toutes ces mesures d’implémentation du budget expliquées et détaillées par le chef de division du Contrôle Budgétaire de l’Audit et de la Qualité de la Dépense (DCOB) vont déboucher sur sa réalisation adéquate et pérenne.