Publié le : 11/04/23 6:55 PM
C’était l’objet des échanges de la table ronde organisée par le Ministère des Finances, ce 11 avril 2023, à l’amphithéâtre 300 de l’immeuble siège du MINEPAT.
Tenue dans le cadre de la 4ème Session du Réseau Interministériel des Coordonnateurs du Contrôle de Gestion, cette table ronde a aussi été l’occasion pour ledit réseau d’impliquer les contrôleurs de gestion des programmes des départements ministériels aux réflexions sur le devenir du contrôle de gestion au sein des administrations publics.
C’est donc près de 200 participants qui ont franchis les marches de l’amphi 300 pour prendre part au débat articulé autour de trois exposés.
Le premier a permis de planter le décor sur les modalités de mise en place du contrôle de Gestion au sein de l’administration publique camerounaise depuis 2013. Madame BOUMSONG Sophie, Chef de Division de la Réforme Budgétaire à la Direction Générale du Budget, a présenté le cadre normatif et institutionnel de la fonction du Contrôleur de Gestion (CG) avant de présenter les évolutions, les contraintes et les perspectives envisagées. Son interpellation a surtout été de renforcer la place du Responsable de Programme au sein des administrations en lui conférant les leviers de la performance, seul gage selon elle d’un véritable contrôle de gestion.
Intervenant en 2ème position, le Professeur ONDOUA Viviane BIWOLE a, pour sa part, axée son intervention sur les paradoxes et perspectives d’une gestion publique similaire aux entreprises. Sans langue de bois et au-delà des limites relevées dans la fonction de contrôleur de gestion, elle a surtout mis en lumière l’articulation qu’il y a entre ce dernier et les autres outils de pilotage de la performance de l’Etat.
Et enfin, de sa double casquette de praticien et d’universitaire, Monsieur Achille Nestor BASAHAG, Directeur de la Comptabilité Publique, a édifié les participants sur le rôle du contrôle de gestion dans toutes les phases du calendrier budgétaire. Il a surtout été question d’inviter les contrôleurs de gestion à être entreprenants et à maîtriser les réalités de leur programme de rattachement.
Les échanges qui s’en sont suivi ont ainsi permis de dégager des consensus autour des principaux défis de la fonction du contrôleur de gestion. Il s’agit, entre autres, de la formalisation du statut de responsable de programmes et du contrôleur de gestion ou encore la personnalisation des politiques de renforcement de capacités des acteurs.
Notons que c’est en application du Point 28 de la Circulaire N°003/PM du 06 juillet 2015 qu’un réseau interministériel des coordonnateurs du contrôle de gestion a été mis sur pied depuis 2020 afin de servir de cadre de partage et de mutualisation des expériences et des pratiques sur le contrôle de gestion.
DREF/COM